EDIT : j'ai également revu la 1ere partie (le 23/01/07)
bon, ceci est une copie de mon blog... je vous laisse lire...
Bon en fait, le scénario de l'autre roman était trop...comlpexe, alors j'en ai commencé un autre...
Bonne lecture ^^
PS: les noms sont pas définitifs....
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Anabelle regarda par la vitre de son coté ; le ciel était sombre, et au loin, de temps en temps jaillissait un éclair… Pourtant, rien de surprenant : depuis voilà maintenant un an, seul un jour fut éclatant de lumière, le 7 juillet… Elle soupira, rajusta ses écouteurs, ferma les yeux et songea sans écouter son groupe pourtant préférée, Tokio Hotel…
Elle se demandait ce qu’il se passait ; pourquoi le Soleil s’était il éteint ? quelle était la cause de ce temps ? pourquoi aucun chercheur ne trouvait de solution ? Des chercheurs qui cherchent, on en trouve, mais des chercheurs qui trouvent, on en cherche…hélas…Elle s’endormit…
A 13 ans, Anabelle était déjà vivace d’esprit, elle pensait et se posait des questions. Elle était comme les autres adolescents, simplement, pour elle, tout avait une raison, une explication. Elle se pensait « moche », mais les autres lui disaient le contraire ; elle n’aimait pas son prénom, pourtant tout le monde le trouvait beau. Etait-ce de l’hypocrisie pour lui faire plaisir, ou la vérité ? Sa meilleure amie, elle, ne disait rien. Elle s’en fichait, tout simplement, voilà pourquoi. Eut elle la même apparence, on pourrait les dire sœurs ; elles partageaient les mêmes idées, goûts, états d’esprits, et bien d’autres choses…
Elle se réveillât quand la voiture ralentit. Ils étaient sur une petite route de campagne.
« On est arrivé » murmura sa mère
Quelques heures plus tard, Anabelle était dans la chambre de Laetitia, sa meilleure amie.
« T’a vu le temps ? Il est toujours pareil… c’est déprimant…
- Ouai, je me demande…
- Pourquoi ? répondit Laetitia en souriant
- Toujours aussi vive, hein ?
- Eh oui… »
Elles changèrent de sujet, et discutèrent d’artistes ou de groupes, comme Najoua Belyzel par exemple. Soudain, Laetitia cria :
« Regarde ! Y’a un avion qui… »
Un bruit assourdissant retentit : l’avion avait explosé.
« Tu pense ce à quoi je pense ?
-Je crois et je n’espère pas que j’ai raison…
-Quand même, cela fait depuis longtemps que les terroristes ont compris que tuer des innocents ne servaient à rien…
-Ouai, ça va encore faire du remous dans les journaux… en tout cas, ils ont aucune chance, la P.A.T. ne va faire qu’une bouchée d’eux… »
Sur le chemin du retour, Anabelle ne dormit pas ; elle regardait l’avion. Les flammes consumaient ce qui restait de la carcasse de la machine. Un hélicoptère survint alors de derrière un petit bois. A l’approche des flammes, il sembla trembler, pencha dangereusement sur le coté, décrivit une sorte de signe dans les airs, et s’écrasa. Anabelle aperçut des silhouettes avec des parachutes ; les passagers avaient pu sortir. Les flammes de l’avion montèrent, s’élevèrent, et dans toute leur grandeur, prirent la forme d’un crâne. Anabelle le fit remarquer à ses parents, mais ceux ci dirent qu’Anabelle était fatiguée…
Un moment plus tard, son baladeur émit des sons étranges, qui se transformèrent en sifflement…un cri dément retendit dans sa tête, et elle s’évanouit…
Anabelle se réveillât en sursaut. Elle était en sueur, et tremblait. Elle se calma, puis se blottit dans sa couverture et se rendormit.
Le lendemain, au collège, pendant la pause de midi, Anabelle s’assit dans un coin de la cour supérieure, et réfléchit à son rêve. C’était la deuxième fois qu’elle le faisait. Etait-elle folle ? Elle se posa des myriades de questions, chacune plus farfelue que l’autre.
« Ca va ? t’es toute pâle… »
Anabelle sursauta. C’était Atry.
-Euh oui oui ca va
-Je te crois pas
Elle savait qu’il avait raison ; mais la rejeterait-il si elle lui disait ce qui la tracassait ?
-Tu sais, sauf si tu me dit que t’a vu un dragon passer devant ta fenêtre ce matin, je te prendrait pas pour une folle
-Euh… En fait, cette nuit, j’ai rêvé …
Elle lui raconta le rêve. Pendant son récit, du moins au début, il ne manifesta aucun sentiment. Mais quand elle évoqua la crâne de flamme, son visage se crispa légèrement, juste l’espace d’un instant, mais elle le vit. Elle continua cependant et lorsqu’elle parla de disfonctionnement du baladeur, Atry se leva, et lui dit :
« Euh je dois te laisser, euh je me suis souvenu que je devais travailler en anglais avec Julie. Salut ! »
Anabelle baissa les yeux pendant qu’Atry s’éloignait en courant ; elle savait que Julie travaillait avec quelqu’un d’autre. Atry ne la croyait pas. Elle se sentie étrangement seule.
Anabelle n’écouta pas les cours de l’après midi. Elle réfléchissait à l’attitude d’Atry. Tout d’abord elle pensa qu’il était simplement surpris lorsqu’elle avait évoqué le crâne, puis elle s’aperçut qu’il semblait plutôt apeuré. Pourtant, ce n’était pas le genre de garçon à avoir peur. Mais elle se rappela aussi que depuis un an il semblait en quasi permanence préoccupé…
A la sortie, Anabelle retourna tristement chez elle. En pensant sans arrêt, elle avait conclue qu’elle était « nulle » et que tout était la faute d’Atry. Aussi lorsqu’elle entendit la voix d’Atry lui murmurer « Anabelle, écoute moi », elle explosa :
« Quoi ? Tu veux me dire que je suis folle ? que je suis complètement conne, c’est ca ? Mais va te faire foutre, Atry !
-Attend, laisse moi t’expliquer ! Je te crois Anabelle, et tu n’es ni folle, ni quoi que ce soit… C’est juste que je t’ai mal…préparée
-Hein ? répondit Anabelle. Quoi, attend la explique moi la, je pige rien !
-Je peux pas ici. Suis moi.
Il avança alors, et la fit faire des zigzag dans Paris. Alors qu’ils en étaient à leur 12eme boucle, Anabelle s’arrêta :
-Mais pourquoi tu me fais tourner comme ça ? Je commence à avoir mal aux pieds !
-Pour vérifier qu’on ne nous suit pas.
-Mais tu ne regarde même pas derrière nous.
-Tu veux plutôt dire que je ne tourne pas la tête ! Bon, on va y aller directement alors. Ils marchèrent quelques minutes, et arrivèrent dans un petit immeuble. Atry avança alors dans le mur et disparut !
-Eh t’es où la ?
Une voix dans sa tête dit :
-Avance vers le mur
Elle s’executa. Au moment où elle allait se cogner, le monde tourna sur lui même, de plus en plus vite, puis s’arrêta. Devant elle, le mur avait disparu, et Atry était là. Ils étaient dans une ruelle sombre, avec beaucoup de portes. Atry avanca de deux pas, s’arrêta, sortit une sorte de boussole, marcha un pas vers une porte, murmura une phrase inaudible, toqua, et ouvrit la porte d’à coté. Il fit signe à Anabelle d’entrer. Lorsqu’elle fut à l’intérieur, la porte se ferma, et une grande maison, très moderne, apparut.
« Bienvenue chez moi, Anabelle »
-Hein ? t… toi, tu vis là ?
-Euh… oui, pourquoi, tu trouve que c’est moche ?
-Non, non, c’est beau… et tes parents, ils sont où ?
-Quelque part… au ciel…
-Ah euh… désolée. Mais, je comprend pas bien la, tu vis seul ici, dans cette maison, propre, belle et riche, et…
-Comment je peux avoir une maison comme ça pour moi au milieu de Paris ?
-…oui, c’est bien ça, comment ?
-Chaque chose en son temps, euh je sais pas trop par où commencer…
-On pourrait s’asseoir ? proposa Anabelle. J’ai mal aux pieds.
-Suis moi.
Ils avancèrent dans la maison. Atry désigna une grande pièce vitrée. « Attend moi ici ». Anabelle testa tous les fauteuils, puis opta pour un pouf avec des accoudoir. Atry arriva quelques minutes plus tard, avec un plateau sur lequel était posé deux verres, un remplit de Coca, l’autre d’un liquide orange. Il avait également sous son bras une feuille avec un tableau.
« Le pouf hein ?
-J’aimais bien le gros fauteuil, mais je me suis dite que j’allais avoir mal au dos… »
Atry sourit. Il semblait légèrement anxieux.
« Ca va ?
-Oui, oui, c’est juste que je vais te dire des trucs très important, et tu risque de les prendre… disons plus ou moins mal…D’abord, il faut que tu me promette que tu ne diras rien de cette discussion
-C’est si important que ça ?
-Oui
-… Je le jure
-Bon. Que sait tu de Dieu ?
-De dieu ? Bn c’est le saint esprit, c’est Jésus, euh il a tous les pouvoirs, c’est lui qui a créé le monde, c’est…
-Bon, c’est pas vraiment ça…En fait, Dieu est… euh… un ensemble de personnes du bien.
De personnes du bien ? Tu plaisante ?
-Non, je suis sérieux. Ces personnes sont des Séraphins. Ils sont cachés un peu partout dans la population. Euh… ils possèdent des sortes de pouvoirs, un peu comme dans les jeux de rôles.
-Mais comment tu sais ça ? On dirait le gourou d’une secte !
-NON, ce n’est pas ça…*soupir*… il faut que je te dise…je suis un Séraphin.
-Haahahahahahah trop drôle. Non en fait en y pensant c’est pas drôle. Donc tu est un… séraphin ? Tu te foutrais pas un peu de moi ?
-Tu veux que je te montre ?
-Quoi, tu vas invoquer un zombie, c’est ça ? Excuse moi mais…
Anabelle s’arrêta là. Atry était en train de croiser les doigts dans tous les sens, comme des signes. Puis il dit une sorte de phrase…Anablle était stupéfaite. Devant elle, Atry venait de se couvrir d’un équipement complet digne d’un grand rôdeur dans les jeux. Il portait un casque, deux épaulières, un plastron or avec des signes dessinés en noirs, deux gants qui lui recouvrait complètement l’avant-bras, des jambières, et enfin deux bottes. Le tout formait une armure complète en or et qui s’adaptait parfaitement au corps d’Atry.
-Euh, je sais pas quoi dire…
-Tu me crois maintenant ?
-Oui…Mais euh… enfin pourquoi tu me montre tout ça ?
-Toi aussi tu est de mon ordre. Ou plutôt tu est prédestinée à en devenir une…Mais c’est à toi de choisir…Pose moi des questions si tu veux…
-Beeenn… je… au fait vous surveillez quoi ?
-Nous ? Nous protégeons les innocents.
-C’est à dire ? Toi, par exemple, tu surveille quoi ?
-Notre collège.
-Notre collège…Et vous le protégez de quoi ?
Atry baissa la tête.
-De traîtres. Tu connais sûrement l’histoire de Satan ?
-Oui, il s’est rebellé contre Dieu
-C’est à peu près la même chose pour nos ennemis, les Lucifériens.
-Donc, vous avez des ennemis… pourquoi n’entend t-on jamais parler d’eux ?
-A ton avis ? Crois tu que les autorités voudraient faire peur aux populations ? Mais il y a beaucoup de signes… d’ailleurs tu les a vus….
-Ah bon, quand ça ?
Mais Anabelle le savait bien…
-Le ciel toujours gris, l’accident d’avion, avec l’hélicoptère, ton baladeur… et bien d’autres faits…
-Je ne sais pas trop… Ca fait assez peur quand même…
-Je comprend, j’ai été comme toi… Mais pour moi la situation était…plus favorable…
-Une dernière question : pourquoi moi ?
-Tu est une des rares personnes à avoir vu les signes, tu est une des rares personnes à être aussi… vive, et aussi parce que je te connais, en quelques sorte…
-Très bien…Je veux devenir Séraphine…
-Dans ce cas, tu dois d’abord passer des épreuves…Je dois pouvoir voir de quoi tu est capable quand tu ne maîtrise pas encore tes pouvoirs…Suis moi
Sur ce, il cocha une case sur son tableau, puis alla vers la porte d’entrée.